oulant définir l’Entité spirituelle, nous dirons
qu’elle est une puissance parfaite destinée à
maltraiter le corps tout entier (ad corpus
universum violandum, ), et à le jeter dans toutes sortes de maladies. Et
quoiqu’on puisse apporter contre ceci beaucoup d’objections
et d’insultes, nous tournons le dos cependant à
toutes ces choses. Car elles ne doivent pas beaucoup
nous émouvoir ; ces objections se dissolvent elles-mêmes
et s’anéantissent promptement. Il faut que ces arguments
soient solides ; or, ceux qu’on nous oppose
ne paraissent pas l’être. Devant vous expliquer ce
qu’est l’Entité spirituelle, nous vous exhortons à rejeter
le style que vous appelez Théologique, et à vous
en défaire. Et puisque tout n’est pas saint dans ce qui
est appelé Théologie, et que tout n’est pas pieux dans
ce dont elle se sert, de même tout n’est pas également
vrai dans ce que tire, de la Théologie, celui qui ne la
comprend pas. Et bien qu’il soit manifeste que les
Théologiens ont décrit cette Entité plus soigneusement
que les autres, ce n’est pas sous le nom et le texte de