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Trouver dans les gaulois des amis ſecourables,
Quelque retraite enfin dans un jour malheureux :
De vous, de vos amis, c’eſt tout ce que je veux.
S U N N O N.
Ah ! Dès que votre bras s’arme pour la juſtice,
Il n’eſt point de gaulois qui ne vous obéiſſe,
Je vous réponds de tous.
C A T I L I N A.
Quels ſeront vos garants ?
S U N N O N, lui préſentant la main.
Touchez dans cette main, ce ſont là nos ſerments.
Adieu, Catilina. Quelqu’un vient : c’eſt Tullie.
CATILINA, ſeul.
Que ſa triſte vertu me pèſe et m’humilie !
Fuyons ; n’expoſons point tant de fois en un jour
Des cœurs nés pour la gloire aux attraits de l’amour.
S C È N E I I I.
Tullie, Catilina.
T U L L I E.
Arrêtez un moment, j’ai deux mots à vous dire :
Cependant, à l’effroi que votre accueil m’inſpire,