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Ah mon fils !… non, mon cœur n’y ſaurait conſentir.
I D A M A N T E.
Dieux ! Que vous m’alarmez !
I D O M É N É E.
Mon fils, il faut partir.
I D A M A N T E.
Qui doit partir ?
I D O M É N É E.
Vous.
I D A M A N T E.
Moi ! Ciel ! Qu’entends-je ?
I D O M É N É E.
Il fallait accepter l’offre du diadème.
Fuyez, mon fils, fuyez un ciel trop rigoureux,
Un rivage perfide, un père malheureux.
I D A M A N T E.
Ciel ! Qui m’a préparé cette horrible diſgrâce ?
La mort même entre nous ne peut mettre un eſpace.
N’accablez point mon cœur d’un pareil déſespoir.
Je goûte à peine, hélas ! Le bien de vous revoir…
Pourquoi régner ? Pourquoi faut-il que je vous quitte
Quel eſt donc le projet que votre âme médite ?