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É L E C T R E.
Ah mon frère !
C L Y T E M N E S T R E.
Ton frère ! Quoi ! Je meurs de la main de mon fils !
Dieux juſtes ! Mes forfaits ſont-ils aſſez puni ?
Je ne te revois donc, fils digne des Atrides,
Que pour trouver la mort dans tes mains parricides ?
Jouis de tes fureurs, vois couler tout ce ſang
Dont le ciel irrité t’a formé dans mon flanc.
Monſtre que bien plutôt forma quelque Furie,
Puiſſe un deſtin pareil payer ta barbarie !
Frappe encor, je reſpire, & j’ai trop à ſouffrir
De voir qui je fis naître, & qui me fait mourir.
Achève, épargne-moi le tourment qui m’accable.
O R E S T E.
Ma mère !