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ŒUVRES

sous des quatre figures et demie, et avant l’écriture, est un second plan, ou, si l’on veut, un troisième plan qui offre six autres figures.

Comme la pierre a deux faces, M. Hager a divisé son mémoire en deux parties ; l’une de sept chapitres et l’autre de cinq.

Dans la première, il cherche ce que c’est au total que notre monument, et ce que signifie le serpent couché sur l’épaisseur de la pierre : ensuite il explique les objets figurés sur la première face. Dans la seconde, il s’arrête d’abord aux figures de la seconde face, et il traite des anciens zodiaques solaires de l’Égypte, de la Chaldée et de la Perse, de l’Arabie, de l’Inde et de la Chine. L’ouvrage finit par quelques observations sur les caractères cunéiformes des Babyloniens et des Perses.

Sur la question, qu’est-ce que ce monument ? M. Millin expose la conjecture de M. de Sacy, savoir : que c’est un monument astrologique, un talisman, un préservatif contre le mauvais génie Ahriman, qui sauta du ciel en terre sous forme de couleuvre, ou bien la première production d’Ahriman, le serpent infernal, la grande couleuvre nommée grand Ashmog. (Voyez le Zend-Avesta) ; en conséquence, il croit que c’est Ahriman, ou bien Ashmog qui est représenté ici en forme de serpent.

Un talisman est toujours relatif à une sorte de culte préservateur ; et c’est le plus souvent une figure allégorique d’un ou de plusieurs astres. Sous