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DE J.-D. LANJUINAIS.

La nouveauté relative des deux zodiaques trouvés en Égypte a été soutenue par les plus habiles antiquaires, et particulièrement celle du zodiaque de Dendera, par le célèbre M. Visconti, membre de l’Institut.

D’autres ont relevé l’accord ou les coïncidences remarquables de toutes les traditions historiques appréciées avec le secours d’une critique savante et judicieuse.

Enfin, l’on a montré qu’un grand nombre de faits d’histoire naturelle se réunissent pour faire assigner à l’état présent de la terre une époque conciliable avec les chronologies communes[1].

C’est dans cet état de la discussion, que M. Hager vient se ranger aussi du côté de M. Testa, et démontrer de plus en plus que la balance est le plus nouveau des signes du zodiaque ; mais ce point important ne fait qu’un accessoire de son travail.

Il se propose principalement de prouver que la pierre antique apportée des bords du Tigre, à la fin du dernier siècle, par le voyageur M. Michaux, et déposée à la Bibliothèque impériale de France, est une figure emblématique du soleil, et qu’elle contient un vrai zodiaque, des plus anciens connus, l’une des esquisses primitives du zodiaque des Égyptiens, des Grecs et des Romains.

  1. Élémens d’Astronomie, par M. Biot, de l’Institut, Paris, 1811, in-8°, tome II, pages 77, 78, 312 et 318.