Une vierge féconde fut le sixième signe.
C’est la vierce Érigone en sagesse accomplie ;
Et de l’or des moutons par Jupiter remplie.
Le septième signe fut une balance, emblème de l’égalité des jours et des nuits, régnant par toute la terre, quand le soleil arrive à la septième partie de sa course annuelle.
Le huitième, le scorpion à queue venimeuse, désigna les maladies de l’automne.
Après la moisson et les vendanges, la chasse devient l’occupation de l’homme. Le sagittaire fut donc placé dans le ciel à la neuvième station solaire.
La chèvre toujours grimpant et d’un caractère gai, figurera la dixième station, alors que la marche du soleil devenant ascendante fait renaître l’espérance et la joie.
Enfin le verseau, avec sa cruche renversée, onzième signe, et le douzième, qui sont les poissons nageant dans les eaux, signalèrent parfaitement les deux dernières parts de l’orbe annuel du soleil.
Ainsi le zodiaque solaire, simple calendrier rural, fut tracé par des pâtres et des laboureurs, lorsqu’on n’avait que ses yeux nus pour observer la vraie position du soleil dans le ciel. Or, le soleil, par sa lumière, éclipsant toutes les étoiles qui se rencontrent avec lui sur l’horizon, il fallut se contenter d’observer celles qui le précèdent, ou celles qui suivent immédiatement son coucher. C’est pourquoi la constellation du bélier, qui devançait