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DE J.-D. LANJUINAIS.

BHAGAVAD-GITA,
ou
LE CHANT DIVIN.

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LEÇON PREMIÈRE.

Argument. Tableau des deux armées des Pandous et des Courous rangées en bataille. — Arjouna exprime son horreur de la guerre et son dessein de ne pas combattre.

DHRITARACHTRA dit :

Dis, Sanjaya, ce qu’ont fait notre armée et celle des Pandous, rassemblées pour se combattre dans le. champ sacré, dans le champ de Kourou^[1] ?

SANJAYA dit :

Le roi Douryodhana voyant l’armée des Pandous rangée en bataille, s’approcha de son maître^[2] spirituel, et lui parla ainsi :

« Voyez, ô mon maître, la grande armée des

1. Champ de Courou, en sanscrit Couroukchetra. (Voyez dans l’argument général ce que c’était que Courou.)
2. Le maître spirituel, Atchârya, celui qui vous dirige dans la bonne voie. Pour un guerrier, pour qui le métier des armes était un devoir re-