ARGUMENT GÉNÉRAL.
Le Mahâhhdrata est un grand poème , où Ton célèbre les exploits des descendras du roi Bharata , dans une guerre désastreuse qui eut lieu pour la succession à la couronne. ViZchiîravtrya avait laisse deux fils , Dhritatdchtra et Pandou, Le premier était aveugle , et son jeune frère l’avait remplacé sur le trône. Mais bientôt dégoûté des affaires , il s’était retiré , laissant à Dhritarâchtra le soin du royaume et la tutelle de ses enfans , dont la mère était Counti ou Priihd. Les fils de Dhritarâchtra , dont Faîne se nommait Dourrodhana, persécutèrent leurs cousins les Pândavas , qui furent à la fin obligés de recourir aux armes. L’aîné était Youdhichthira ; le plus fameux, c’était Arjouna. Ils avaient pour ami et pour allié un prince d’une branche collatérale de la race lunaire , et par conséquent parent à-la-fois des Pândavas • et jie leurs adversaires , que l’on distingue par le nom spécial de Cawravas t qui aurait pu être le nom commun des deux partis, puisqu’il est dérivé de Courou , un de leurs ancêtres. Ce prince était Crichna , fils de Vasoudeva et de Devaki , avatare du dieu Fichnou. Un épisode du Mahâhhdrata est intitulé Bhagavad-gtta , ou Chant Divin, parce que le principal interlocuteur y est le dieu Crichna, La longue quesalle des Pândavas et des Cauravas est sur le point de se décider par une suite de combats qui doivent durer dix-huit ans. Arjouna , alarmé par le pressentiment des malheurs qui vont accabler sa famille , veut se retirer. Crichna le retient en lui révélant le grand système du monde.
Le récit est fait par Sanjaya , à l’aveugle Dhritarâchtra. U est censé l’avoir entendu du sage Vyâsa*
