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Guerre et mort aux profanateurs !
Sur eux le sang versé retombe,
Et les Français gladiateurs
S’égorgent devant une tombe.

Ils sont tous morts, morts en héros,
Et le désespoir est sans armes ;
Du moins, en face des bourreaux
Ayons le courage des larmes !

Alors le bataillon sacré
Surgit de la foule, et tout tremble ;
Mais contre eux Paris égaré
Leva ses milles bras ensemble.
On prêta, pour frapper leur sein,
Des poignards à la tyrannie,
Et les derniers coups du tocsin
N’ont sonné que leur agonie.

Ils sont tous morts, morts en héros,
Et le désespoir est sans armes ;
Du moins, en face des bourreaux
Ayons le courage des larmes !

Non, non, ils ne s’égaraient pas