74 FRANÇOIS VILLON
excitateur de mes esperitz litargiques, m'az escripte et curieusement envoyée, dont a toy je rens grâces, non m}'e telles que je devro3'e, mais celles que je puis. A mon réveil du très amer, douloureux et pesant somme dont j'avoie esté espris et l'entendement détenu..., etc. » Fr. 171 6, fol. 2 (xve s.).
��XL. — Villon signe cette œuvre charmante de cette déclara- tion finale :
Fait ou temps de ladite date Par le bien renommé Villon...
De même Martin Le Franc termine l'un de ses ouvrages par cette mention, rubriquée sur le ms. : « Cy fine l'Estrif de For- tune et Vertu fait par renommé homme maistre Martin Le Franc, prevost de Lausanne.» Fr. 1150, fol. 261. — « Et pource que vous, noble homme et bien renommé Anthoine de la Salle, escuyer, avez tousjours prins plaisir, et des le temps de vostre florie jeunesse, vous estes delicté a lirre, aussi a escripre his- toires honnorables... » N. acq. fr. 10057, fol- ^73-
V. 317-318. — Il n'a tente ne pavillon
Qu'il n'ait laissiè a ses amis...
= « Il n'est choses précieuses qu'il n'ait laissées à ses amis ; pour le moment il n'a plus qu'un peu de billon « qui sera tantost a fin mis. » — Qu'il n'ait lessié, leçon de BCI, contre Qui n'ait laissic de A F : — Qui n'ait pour « qu'il n'ait » est un parisianisme qui aurait pu également bien être conservé ici : les exemples en sont innombrables. « Pour avan- cer ladite ambassade et nous mettre a la mer, afin qui n'y eust aucun delay ou retardement. » Ambassade de Regnatilt Girard en Ecosse, fr.
fol. 17330,121. « Quantjehande Paris et ses gens vindrent jusques
au près du roy d'Angleterre qui commença à les regarder, en tel estât qu'i n'avoient garde de la pluie. » Le Rotnant de Jehan de Paris (édit. A. de Montaiglon), p. 50, efc. — Sur cette confusion de qui et qu'il, au xve siècle, cf. F. Brunot, Hist. de la langue franc., t. I, p. 430. Cf. plus loin Testament V. 10 et note.
— mettre à fin, locution courante :
De mettre a fin mon testament.
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