3^ FRANÇOIS VILLON
Qui groucier en voudra, si grouce, Ou courroucier, si s'en courrouce !
(T. III, V. 11499-500, edit.L.)
Oui le veult gloser sy le glose !
(Fr. 12476, fol. 118':.)
Il y a sans doute dans ce huitain une série d'allusions à la vie privée de Jacques Raguier, et qui évoquent les vers suivants de Coquillart, conçus dans le même esprit :
Femme qui ayme le lopin. Le vin et les frians morceaulx ? C'est ung droit Abruvoir Popin : Chascun y fourre ses chevaulx.
Droits nouveaux, t. I, p. 104-5.
XX. — Villon qui fréquentait chez M"^ de Loré, la femme de messire Robert d'Estouteville, prévôt de Paris, s'autorise de ses hautes relations pour laisser à Jean Mautaint et à Pierre Basennier, clercs criminels au Châtelet, sans doute, à ce moment, en mauvaise intelligence avec Robert d'Estouteville que Villon désigne par une périphrase respectueuse le
Seigneur qui atteint Troubles, forfait { sans espargnier,
la faveur dont il jouit auprès de ce dernier ; et à Pierre Four- nier qu'il appelle par pléonasme son « procureur », alors qu'il n'était que celui de la communauté de Saint-Benoît-le-Bien- tournéà laquelle se substitue le poète, il laisse un accoutrement peu en rapport avec sa position officielle comme avec la rigueur de la saison présente.
V. 154. — Et maistre Pierre Basennier.
Bonne graphie de Fcontre Basanier A ; Basannier BC ; le Basannier 1, et qui est justifiée par la signature originale (Arch. nat. Y 5232, fol. 45) reproduite en fac-similé par Champion, t. II, pi. XLVIII, p. 362 bis, où on lit : Basennier . — « M^ Pierre le Basenier, notaire au Chastelet », dans Sauvai, t. III, p. 386. Au Testament, les mss. AC (y. 1362) donnent li forme régulière Basennier i^ào^glét ici.
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