bault 765, p. 151). « Jaqueline Macheco » est fréquemment citée dans ce recueil, p. 89, 214, 262, de.
XCIII. — Du lieu caché où il écrit son Testament, Villon nargue son créancier, le tavernier Turgis. Il peut bien venir, il lui paiera son vin ; mais le tout sera, pour ce dernier, de découvrir sa retraite. En sa qualité de parisien, Villon lui donne le droit d’être élu au siège échevinal.
V. 1056. — Combien, s’il trouve mon logis...
Comme le remarque G. Paris, Villon « avait beaucoup battu les alentours de la capitale, et y connaissait plus d’un gîte. « Romaniii, t. XVI (1887), p. 576, n. 3.
V. 1057. — Plus fort sera que le devin.
Au moyen âge, on s’adressait volontiers au devin pour retrouver les objets perdus et dérobés, et pour savoir le nom du voleur et l’endroit où il avait caché le produit de son vol.
Voici un exemple pris dans les milieux où fréquentait Villon. 11 s’agit de Guillaume Perdriel (Perdrier), frère de François et de Jean Perdrier, cités dans le Testament (v. 1406-7 Perdriel C). Guillaume Perdriel, clerc de maître Anthoine Raguier, trésorier des guerres, et cliargé de porter la solde aux archers qui combattaient en Guyenne, prétendait avoir été volé d’une partie de son argent entre Pons et Bordeaux : « Du lundy, xxvi^ jour d’avril iiii’^ Ixi. Cepeaulx, prési- dent. — Entre Guymard Simon, sa femme et Marie Guischarde leur chamberiere, appelans et demandeurs en cas d’excès et d’attemptaz d’une part ; et Guillaume Perdriel intimé et luy et Pierre du Breul défendeur oudit cas d’excès et d’attemptaz, d’autre part. G. Luillier pour les appelans dit qu’ilz sont gens de bien, renommez et ont tousjours vesqu sans avoir esté accusez d’aucun villain cas ; et tient Simon hos- tellerie a Pons, en laquelle puis nagueres se logèrent Perdriel et avec lui ung nommé Abbel et ung autre nommé Huet ; et lors avoit Perdriel une bogete qu’il bailla a Simon qui lui fct rendu telle qu’il la bailla. De la, Perdriel s’en ala a Mirebeau et d’ilec a Bordeaulx, où il fut huit jouis avant qu’il se plaignistque on lui eust osté de sa bogete ii^ escuz. Il s’en ula a ung nommé maistre Monnot, qui est divin, lui dire que on lui avoit pris son argent, en le requérant d’en faire son sort ; qui lui dit ■qu’il avoit perdu son livre : par quoy il s’en ala a ung autre divin
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