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266 FRANÇOIS VILLON

Mais de présent du tout il ne me chault ; Le cul est sien ; elle en face a sa guise !

(Fol. 134 VO-155.)

— Sur le feuillet de garde, à la fin du fr. 404, on lit d'une écriture du xve siècle, les vers suivants :

Adieu m'amours du temps passé

Car vous n'estes plus de saison

Puisque m'avez voulu changer

Je ne suis plus vostre mignon ;

Débouté suis, dire le fault :

Si de vous suis en mesprison,

Par Nostre Dame ! il ne m'en chault.

La « sote balade » du fr. 2375, ci-dessus alléguée, se trouve aussi dans le fr. 1719, fol. 167 vo, avec quelques variantes. La strophe LXXXI de Villon, en particulier, en dérive directement :

Car la retraire ne pourroient tous ceulx

Qui sont d'icy jusques à la Rochelle ;

Il lui convient tous les jours char nouvelle

Pour reffreschir le cul qu'elle a si chault :

S'elle peut faire ressusciter Michault

Qui la foultist tresbien a sa devise.

D'elle on se lasse, plus a ame n'en chault.

Le cul est sien, fasse en a sa guise ! (fr. 2575, fol. 163).

Cf. la note aux vers 922 ; 923 du Tesl.

v. 922 et suiv. — Si m'en deniet:^ aux hoirs Michault...

Ce Michault qui fut nommé h bon Fonterre jouissait d'une légendaire réputation. Il est possible qu'il y ait eu à Saint-Satur (satirus, en latin a le double sens de <.< Satur » et « satyre ») dans le Cher, son tombeau avec une épitaphe rappelant ses prouesses amoureuses. (Pareilles épi- taphes gaillardes ou scatologiques n'étaient pas rares, à l'époque. Cf. l'épitaphe de 1' « encal Cranctot » citée par Du Cange s. v. sefiescaîchus.') Ledit Michault figure déjà dans la seconde rédaction du Contrefait de Renart (1328), où il est dit « qu'il en morut ». Dans ce poème, la femme d'Ysengrin, furieuse d'avoir un mari trop indolent à son gré, l'apostrophe en ces termes :

Sire, se respondi sa femme, Se Jhesus me gard de diffame,

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