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COMMENTAIRE ET NOThS 253

Cil ont el Creator créance Endroit de moi je croi en ce.

Rustebeuf, p. 236-7, v. 243-4.

Quant a amour et continence Car le fait ne remaint qu'en ce.

Deschamps, t. XI, p. 345.

De nous nuire l'amour s'enforce, Et je n'y voy riens bien fors ce.

A. Chartier, fr. 853, fol. 145.

De cestuy duc, de cestuy prince, Car en prison il aprint ce.

Fr. 12476, fol. 73'--, etc., etc. — Cf. G. Paris, Étude sur le rôle d£ l'accent latin dans la langue française (Paris, 1862), p. 120; Adolphe Tobler, Le vers français ancien et moderne (Paris, 1885), p. 116.

V. 890. — Vierge portant, sans rompure encourir.

De la Virge, dame sans doubte, Qui bleciee n'en fu ne route.

Le tnartyr de saint Baccus dans Jubinal, Nouveau Recueil, t. I, p. 264. Il faut savoir gré à Villon de glisser sur ce détail et de montrer une réserve absolument inconnue de son temps. C'est en ces termes gros- siers qu'Octave Laugier s'exprime dans son Lay a Vhonneur de la Vierge Marie :

Sans virille operacion Et enfantas sans fraction Et sans casser intégrité.

Arsenal, ms. 3521, fol. 259, reproduit à.dinsRomania, t. XXXI (1902), p. 319. Cf. plus loin la note aux vers 1598 et suiv.

V. 891. — Le sacrement qu'on célèbre a la messe...

c'est-à-dire « le sacrement de l'eucharistie ». Mais ce dernier mot, mot savant, n'était entendu que par les clercs. On disait « le sacrement de l'autel ». — « Car nulle temptacion ne nulle doute je n'ai dou sacre- ment de l'autel. » Joinville, p. i8. « Le saint sacrement de l'autel », n. acq. fr. 10237, ^°^- 212 v»; de même fr. 17088, fol. 131; Maupoint, Journal, p. 31. « Comment on se doit préparer et ordonner par sainctes

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