144 FRANÇOIS VILLON
« Je le scav bien » (v. 105). La Monnoye avait déjà fait la correction ; de même Longnon (3e édit.). — Rabelais dira (liv. III, 47) :
Gens mariés plus sont heureux : Panurge l'est, et le sçait bien.
Le vers 303 est une incise, comme on en relève un certain nombre dans Villon.
��XXXIX. — Tout le monde, sans exception, est soumis à la Mort.
V. 307. — Nobles, vilhiiiis, larges et chicbes...
Cf. Test. I). — « Garde que tu ne soies chiches, que par souspeçon ou paoureusement tu ne cloes la main, ne aussi que es choses qui sont de trespetite value tu ayes regart, mais auras honte d'estre si près prenant... » Sencque des IIII. Vertus, fr. 581, fol. 263^"^ (trad. de Jean Courtecuisse). — Cf. Test. v. 1670.
V. 509. — Dames a rehrasse^ coUet{.
« Jehannette, la petite fille amoureuse, emprisonnée ou Chastellet de Paris, pour cause de l'abbit dissolu qu'elle portoit tant en robes qu'en sainctures, en venant contre les ordonnances et icelles enfraignees. Et préférant miséricorde a rigueur de justice, sera menée ou Parquet dudit Chastellet et audit lieu, devant le peuple, luy sera par ung coustu- rier son collet rehrassé fourré, couppé et mis en Testât que contiennent lesdiles ordonnances. Et aussi luy seront ses manches fourrées de gris deffourees, et le dit gris confisqué. Et, auecques ce, la queue de sa houp- pelande roignee et arrondie. Et quant a la saincture d'argent, pource qu'elle est excessive, tant en tissu comme en ferreure, la Court ordonne que — comme confisquée — elle sera baillée à l'Ostel Dieu de Paris pour convertir la valeur d'icelle in pios itsus ; et ladite Jehannette mise hors de prison. » Fr. 5908, fol. 42^0 (17 avril 1426). (Cf. également le Livre noir du Chastekt de Paris, n. acq. fr. 3651, p. 260-261.) Cette ordonnance était appliquée de nouveau en 1446. On lit dans le Journal d'un bourgeois de Paris : « Item, la semaine devant l'Ascencion, fut crié parmi Paris que les ribauldes ne porteroient plus de sainctures d'argent, ne coletz renversez, ne pennes de gris en leurs robes ne de menu ver, et qu'ilz allassent demourer es bordeaux ordonnez, comme ilz estoient au temps passé », p. 580.
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