128 FRANÇOIS VILLON
Tcconnu, au moins pour la première partie, dans cette peinture. Cf. Du Cange s. v. discolus.
XXVII. — Après cet aveu sorti du cœur, Villon, par un retour subit de sa nature essentiellement mobile, cherche à couvrir son inconduite de l'autorité de VEccîésiaste (xi).
V. 209-210. — Le dit du Sage trop le fei:(^ Favorable, (bien en puis mais .')
« Et, selonc le dit du Saige, les fondemens perdurables sont sur la pierre ferme. » Vie de sainte Catherine de Sienne, trad. anonyme de 1430, fr. 13501, fol. 222 vo.
— bien en puis mais !=^ j'en suis bien avancé !
V. 21 1-2 12. — Esjo'ys toy, mon Jil:{,
En ton adolescence
« Laetare ergo juvenis in adolescentia tua »(9). « Adolescemia enim et voluptas vana sunt »(io). — Dans la bible de Robert Estienne (Paris, 1546, in-fol.), on lit voluntas pour voluptas, fol. 194"^.
V. 213. — Ailleurs sert bien d'ung autre mes,
= « Ailleurs, c'est une autre note. » On disait aussi dans un sens ana- logue « servir d'un office ». « Si leur servent d'ung autre office, car... » Fr. 452, fol. 86.
V. 214. — Cai- « jcîinesse et adolescence ».
« Ou vingtiesme an de son aage, c'est assavoir ou temps qui est entre jeunesse et adolescence, cestuy Narcisus... » Fr. 128, fol. 31'^.
XXVIII. — En veine de souvenirs bibliques, Villon para- phrase le verset 6 du chapitre vu de Job sur la rapidité des jours de la vie dont la trame est coupée plus vite que n'est la toile du tisserand.
V. 217 et suiv. — « Dies mei velocius transierunt quam a texente tela succiditur, et consumpti sunt absque uUa spe » (Job. VII, 6).
V. 219. — Senties filet\...
Telle est la leçon de tous les mss. et des incunables, et que La Mon- noye a suivie. G. Paris préconise toutefois la correction Fo7it (Revue cri-
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