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COMMENTAIRE ET NOTES II5

Que c'est grant esbaissevient

Sache:;;^ que veritahlewent A

Excuse:^ moi aucunement

Et saichie:^... C

Et me vient ce goiivenieiiient

Seul ne puis pas en ce tonniieiit

Et saichiei. . . F

Excusé nioy aucunement

Et saiches ... 1

On remarquera d'abord que dans ^ et F le vers 149 est refait et le vers 1 50 dans F, mais que la forme plurielle du verbe figure partout, sauf dans / ; de plus, on constate le mélange de tu et de vous dans le huitain, bien que le pirate s'adresse à la même personne. Ce mélange était très commun au moyen âge et Villon l'a employé ailleurs (Imit. Lxxii du Test., ex. Ballade de bonne doctrine, v. 1692 etsuiv., cf. aux Notes). Ce mélange, dans la même phrase, de tu et de vous est particulièrement fréquent dans Villehardouin. En voici d'autres exemples. Dans le poème de Macaire, la reine dit au roi :

Quant tu me juges a tort et a pechié,

Cil qui vous a si faux conseil donné

Ne t'ama mie un denier monee ! (p. 45).

Dans Hiion de Bordeaux :

Ramenrai toi en France a sauveté

Et tous iciaux que tu as a guier,

Se nel perdes par vostre malvaisté ! (p. 104).

Dans le Coiironnemejit Looïs :

« Beaux fiz » dist il « envers moi entendez, Voiz la couronne qui est dessour l'autel. Par tel covent la te vueil je doner. Tort ne luxure ne péchiez ne menez, Ne traïson vers nului ne ferez, Ne orfelin son fié ne li tondrez ; S'ensi le fais, j'en loré Damedé... »

(Edit. E. Langlois, Chrestomathie du 7noyen âge (1897), p. 31, v. 64- 70.)

Dans Jean Régnier :

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