no FRANÇOIS VILLON
Germain, évêque de Chalon-sur-Saône (1436, f 2 fév. 1461), répartit les sept âges de l'homme dans son curieux ouvrage rinterpretacion du premier pan de tapisserie chrestienne (xxaÀté allégorique et moral). Le pre- mier âge qui s'appelle enfance va de la naissance jusqu'à sept ans, envi- ron. Le second âge, également appelé enfance, va jusqu'à quatorze ans. Le « tiers eage » appelé ;Vzi««5e, va de vingt-cinq ans à trente- cinq. Le « cinquiesme eage appelle virilité ou eage d'omme », va de trente-cinq à cinquante ans. Le « sixiesme eage » appelé « viellesse » va de cinquante à soixante-dix ans. Le « dernier eage » appelé «décré- pite » va de soixante-dix ans jusqu'à la mort. Fr. 432, fol. 20 à 25. — Dans quelques livres d'Heures de la fin du xve siècle et du commence- ment du xvie, on rencontre un petit poème anonyme sur La vie de Vhomme, composé de huit quatrains qui ont été plusieurs fois réimpri- més ; par Barbier de Montault, entre autres : Les livres d'Heures dé la Bibliothèque d'Angers (1889), p. 20-22. La vie de l'homme, de la nais- sance à la mort, est répartie dans les douze mois de l'année, chaque mois enveloppant la période de six années. Cf. lat, 4641 B. fol. 137 v°. (Cy après s'ensuit ung dit des aiges des créatures, qui est fait selon les XlL mois de Van.) — Au xiiie siècle, Philippe de Navarre avait fixé à la vie de l'homme et de la femme une durée de quatre-vingts ans divisés en quatre périodes de vingt années : anfance, jovant, moyen aage et viellece. Cf. Des lin. teni d'aage d'orne (édit. Marcel de Fréville), Paris, 1888, p. 102 et suiv. (Soc. des anciens Textes fr.) ; et Romania, t. XV (1886), p. 171.
XVI. — Villon ferait volontiers le sacrifice de sa vie, si le bien public pouvait en tirer quelque avantage; mais qu'attendre d'un malheureux comme lui ?
v. 121. — Se, pour ma mort, le bien publique...
— le bien publique. Jusqu'à la fin du xve s., Va.âi)QC\.\î publique n'a eu, le plus souvent, qu'une forme pour le masculin et le féminin, comme encore aujourd'hui, beaucoup d'adjectifs au suffixe -icus en latin, tels que lyrique, lubrique, tragique, etc. On trouve toutefois dans Commynes le bien public Crédit. Dupont), t. I, p. 14 (deux fois dans la même page), et ailleurs.
V. 124. — ...ainsi m'aist Dieu !
= « Ainsi puisse Dieu m'aider ! » ; locution archaïque très fréquente:
�� �