Page:Œuvres de Fermat, Tannery, tome 2, 1894.djvu/262

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3. J’attends après ce la le Livre nouveau de l’Anglois (1) et vous conjure de ne vous rebuter pas de quoi je ne voit- ai pas envoyé mon jugement de l’autre. Vous savez mes raisons, que je vous ai déjà alléguées. 4. Vous m’obligerez de me duc pourquoi je n’ai pas eu réponse de M. de Champbon, et de baiser les mains de ma pari à MM. de Mydorge et Desargues. 5. Souvenez-vous de la communication des écrits de M. Frenicle, pour l’amour duquel j’ai travaillé après les nombres, et je m’assure que je vous persuaderai quelque jour que mou travail n’a pas été inutile. 6. Je ne sais pas eu quelle posture je serai dans l’esprit de M. de La Chambre depuis que la commission de Castres a si mal réussi. Je suis, mon Révérend Père,

Votre très humble et très affectionné serviteur. Fermat.

Ce 10 novembre 1642.

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i ’ i Dans la correspondance de cette époque entre Descartes el Hersenne, l’expn -de « l’Anglois » désigne Hobbes, qui a donné en i G î > la première édition de son De eue . on y trouve également mentionné un autre auteur de la même nationalité, Thomas While { J’itas i, qui publia, la même année, se- ; De mundo dialogi très, où Descaries était critique. C’esl peut-être l’ouvrage sur lequel Fermât refusail de donner son jugement. ( 2 i Voir |>age précédente, note 3.