Page:Œuvres de Descartes, éd. Cousin, tome V.djvu/383

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

flèche de l’arc sont données. La question va là, que premièrement il faut considérer de laquelle des ovales expliquées, la superficie du verre doit avoir la figure, pour faire que tous les rayons qui étant dedans tendent vers un même point, comme vers qui n’est pas encore connu, s’aillent rendre vers un autre, à savoir vers après en être sortis. Car il n’y a aucun effet touchant le rapport des rayons, changé par réflexion ou réfraction d’un point à un autre, qui ne puisse être causé par quelqu’une de ces ovales ; et on voit aisément que celui-ci le peut être par la partie de la troisième ovale qui a tantôt été marquée [1], ou par celle de la même qui a été marquée 3Y3, ou enfin par la partie de la seconde qui a été marquée [2]. Et pourceque ces trois tombent ici sous même calcul, on doit, tant pour l’une que pour l’autre, prendre Y[3] pour leur sommet, pour l’un des points de leur circonférence, et pour l’un de leurs points brûlants ; après quoi il ne reste plus à chercher que le point qui doit être l’autre point brûlant. Et on le trouve en considérant que la différence qui est entre les lignes et doit être à celle qui est entre les lignes et comme est à c’est-à-dire comme la plus grande des lignes qui mesurent les réfractions du verre proposé est à la moindre, ainsi qu’on peut voir manifestement de la

  1. Figure 14 : page 374
  2. Figure 13 : page 374
  3. Figure 17 : page 378
    Figure 18 : page 381