Page:Œuvres de Descartes, éd. Cousin, tome V.djvu/358

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
354
La Géométrie.

que le point étant entre les lignes et j’ai et et multipliant ces trois l’une par l’autre, j’ai égal au produit des trois autres, qui est Après cela je considère la ligne courbe que j’imagine être décrite par l’intersection de la parabole qu’on fait mouvoir en telle sorte que son diamètre est toujours sur la ligne droite et de la règle qui tourne cependant autour du point en telle sorte qu’elle passe toujours dans le plan de cette parabole par le point Et je fais et le côté droit principal, c’est-à-dire celui qui se rapporte à l’essieu[1] de cette parabole, aussi égal à et et ou et ou Puis à cause des triangles semblables et qui est est à qui est comme qui est est à qui est par conséquent Et pourceque est est ou bien Et enfin pourceque ce même étant un segment du diamètre de la parabole, est à qui lui est appliquée par ordre, comme celle-ci est au côté droit qui est le calcul montre que est égal à [2] ; et par conséquent que le point est celui qui était demandé. Et il peut être pris en tel endroit de la ligne qu’on veuille choisir, ou aussi en son adjointe cEGc, qui se décrit en même

  1. Axe.
  2. La cubique d’équation est appelée « parabole cartésienne » par Newton et « trident de Newton » par d’autres mathématiciens.