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OBJECTIONS ET RÉPONSES.

incompréhensible, et que la mienne sera reçue en sa place, comme certaine et indubitable ; ce que j’ai cru ne devoir pas ici dissimuler, pour prévenir autant qu’il m’est possible les calomnies de ceux qui, voulant paroître plus savants que les autres, et ne pouvant souffrir qu’on propose aucune opinion différente des leurs qui soit estimée vraie et importante, ont coutume de dire qu’elle répugne aux vérités de la foi, et tâchent d’abolir par autorité ce qu’ils ne peuvent réfuter par raison. Mais j’appelle de leur sentence à celle des bons et orthodoxes théologiens, au jugement et à la censure desquels je me soumettrai toujours très volontiers.