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mais il désavoue & condamne d’avance tous les jugemens qu’ils pourraient faire naître au préjudice de ses mœurs & de sa foi. Il veut bien se soumettre au blâme de s’être oublié quelquefois dans les transports de sa verve ; mais il rend toujours hommage aux principes qui doivent diriger l’honnête homme & le Chrétien. Trois de ses Pieces sur-tout, intitulées par lui-même, les trois manieres de penser sur la Mort, lui ont paru exiger l’interprétation. Elles en avaient besoin en effet ; c’est pourquoi le Poëte, abandonnant ses autres Ouvrages à la critique, & dédaignant la gloire attachée aux productions de l’esprit, ne permet pas qu’on insere de ces trois Pieces aucune assertion préjudiciable à son respect pour les dogmes du Christianisme & pour la Religion. C’est ce qu’il fait d’une maniere aussi louable que précise. Il revient même sur cet objet dans quelques-unes de