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Rien, dis-je, tel que l’aventure,
Dont fut témoin l’affreux désert
Où même encor je sens que dure
Une horreur dont seul me rassure
L’aspect toujours riant et vert

De ton cours qui de loin m’en trace la ceinture.

Et, n’étoit que la modestie
Est la grande et digne partie
Du héros à qui l’on écrit,
Cousson, il faut que je le die5,
Comme jamais le ciel ne vit
Rien d’égal à tout ce qu’il fit
Dans ce bel endroit de sa vie,
Rien aussi n’auroit pu me donner plus d’esprit.

5. Rec. de Barb. : « Il faut que je te die. »