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pelle, dans la contexture qu’on lui a donnée, parcequ’il se lit dans toutes les anciennes éditions ? Mais, d’abord, est-il bien sûr de les avoir toutes lues, les éditions de Chapelle ? Et puis, ce vers se trouvât-il, en effet, dans toutes, dès qu’il s’y trouve seul, l’argument tombe de lui-même, et rien n’empêche que la faute n’en soit à un mauvais manuscrit. Le motif allégué par Saint-Marc ne peut donc tenir contre un texte dont la supériorité a été reconnue par lui-même, et qui, d’ailleurs, est appuyé ici d’une autorité bien autrement importante que la sienne, d’une autorité que nous avons déjà proclamée la seule véritablement imposante parmi toutes les autres, l’autorité du bon sens.

Tels sont les passages sur lesquels, à raison de leur importance relative, j’ai cru devoir appeler plus particulièrement l’attention des lecteurs. Restent maintenant, comme je l’ai déjà dit, une foule de mots, de membres de phrase, qui, dans l’édition de 1732, sont substitués à d’autres ou qui s’y trouvent ajoutés avec plus ou moins de bonheur. Enfin, à la suite du minutieux travail d’examen, de contrôle, de rapprochements de textes, auquel je me suis livré, je me crois fermement autorisé à émettre cette assertion un peu usée, j’en conviens, dans la bouche des éditeurs, mais de-