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suite, examinant les corrections, j’y trouve non pas de ces termes qui indiquent un littérateur contemporain corrigeant arbitrairement un écrivain tant soit peu vieilli, mais plus généralement, au contraire, un retour aux formes de langage connues pour être usitées par l’auteur, et qu’enfin le bon sens vient donner la dernière autorité à ces corrections, cela me semble devoir déterminer une préférence absolue, et je ne vois pas, en effet, ce qu’on pourroit demander de plus quand il ne s’agit, comme je l’ai dit, que de faire un choix parmi différentes leçons dont aucune n’est appuyée par un manuscrit autographe, la seule grande autorité devant laquelle tout doive céder.

Venons à quelques citations.

Je laisse de côté un grand nombre de mots et de membres de phrases séparés où toutes les conditions que je viens d’indiquer sont en faveur de l’édition de 1732.

Je ne dis rien non plus de l’omission de quelques vers isolés dans celle de 1755, parceque ces fautes appartiennent à cette édition elle-même, et qu’on retrouve les vers oubliés dans le texte de La Monnoye, que Saint-Marc avoit suivi.

Mais je rapporterai deux ou trois passages où manquent, dans toutes les éditions, tantôt des vers entiers, tantôt telle disposition de