Page:Œuvres de Chapelle et de Bachaumont.djvu/12

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ral la composition, la forme de l’édition de Saint-Marc, c’est le texte entier de celle de 1732 qu’il doit, à très peu d’exceptions près, suivre avec exactitude. Ses variantes, a dit, comme en courant, Charles Nodier, sont un peu dénuées d’autorité. S’il entend par là qu’elles ne présentent pas les garanties d’un éditeur aussi connu que Saint-Marc ou La Monnoye, outre que Saint-Marc, par sa note, leur a donné de son autorité personnelle tout ce qu’il pouvoit leur donner, qu’on me dise où se trouve, en l’absence d’un manuscrit original, la véritable autorité, sinon dans un choix intelligent fait entre les leçons des plus anciennes, des meilleures éditions, et accepté par le bon sens.

Si c’est précisément de ce dernier genre d’autorité qu’a voulu parler Charles Nodier, de l’autorité d’un sens déterminant, d’un sens qui saisit de prime abord le lecteur, assurément l’édition de 1732 ne le cède à aucune autre. L’envisageant d’abord dans son ensemble, je me sens de la confiance pour une édition qui se présente sans aucun fracas, sans un éditeur de renom tout hérissé de subtilités bibliographiques, une édition dont on vous dit avec simplicité qu’elle a été corrigée sur un manuscrit qui a probablement appartenu à un ami de Chapelle, sans que rien vienne certifier, mais sans que rien vienne contredire cette assertion. Lorsque en-