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tes se perpétuent par l’incurie de ceux qui auroient pu le plus facilement les rectifier.

Je cède peut-être un peu trop à une disposition qu’on reproche assez généralement aux éditeurs, en faisant ressortir les défauts de ceux qui ont pris part, jusqu’ici, aux réimpressions de Chapelle ; mais, en vérité, c’est là surtout l’effet du désappointement d’un amateur de livres, mécontent de n’avoir pu placer sur ses rayons que des éditions imparfaites, lorsque l’attention la plus ordinaire, le plus léger sentiment des obligations d’un homme qui travaille pour le public éclairé, suffisoient pour faire du premier venu, parmi ceux qui s’occupent de la matière, un éditeur plus méritant que celui qui vous parle ici.

Mais il est temps de dire quelque chose de ce qui doit faire prendre au sérieux la note que j’ai citée en commençant.

Bien que d’abord je me fusse fort émerveillé de l’extrême bonne foi de Saint-Marc, lorsque j’eus pris une connoissance détaillée de l’édition de 1782, je trouvai qu’il avoit été bien froid, qu’il avoit dit trop peu, en se bornant à recommander aux éditeurs futurs de ne pas manquer de consulter cette édition avant toute chose. En effet j’ai dû, en définitive, m’arrêter à la pensée que, si un nouvel éditeur n’a rien de mieux à faire que de prendre pour type géné-