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entre nous et les curés chargés de percevoir l’aumône obligatoire, ce qu’il aurait fallu nous expliquer. Pour moi, si j’avais été à la place de M. Dufêtre, j’aurais ainsi rédigé mes ordonnons :

AVIS AU PUBLIC.
Art. Ier

« Tous ceux qui voudront s’affranchir des diverses abstinences du Carême pour l’année 1844, paieront à nos établissements diocésains le dixième des notes réunies de leur boucher, de leur rôtisseur et de leur laitière. »

Art. 2.

« Ils seront tenus de présenter ces notes à leur curé le jour du Vendredi-Saint, et de jurer sur l’Évangile, ou sur mon Mandément, ce qui est la même chose, qu’elles sont pures de toute fraude. »

Art. 3.

« M. le curé leur délivrera quittance des sommes versées par eux, ainsi que des péchés dont ils auront acquis la rémission, et ils ne seront plus obligés d’en faire mention dans leur confession générale. »

Art. 4.

« S’ils font leurs pâques dans une paroisse qui ne soit pas la leur, ils seront tenus de présenter à l’officiant, avant de s’approcher de la sainte table, la quittance de leur curé dûment légalisée. »

Art. 5.

« Nous ; prévenons les mangeurs de viande et de laitage qui ne