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LETTRES
AU SYSTÈME,
SUR
LA RÉFORME ÉLECTORALE.

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PREMIÈRE LETTRE.



À vous, Monseigneur du système électoral, haut et puissant seigneur qui pour lettres de noblesse avez un bordereau et pour écusson une enseigne ; personnage éminent par vos portes et fenêtres, par votre patente, par votre cote mobilière et personnelle, et par un très grand nombre d’autres qualités qu’il serait trop long d’énumérer, moi, pauvre maître d’école qui ne paie que 13 fr. 50 c. de contributions, et qui en paie encore trop, j’ose adresser ces lignes. Peut-être, Monseigneur, trouverez-vous que je raisonne souvent de travers et que je n’ai pas un style d’étiquette comme vos harangues ; mais je vous prie de prendre en considération que je ne suis qu’une capacité de 13 francs 50.