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Première Copie 257] 74 bis

Pour les philosophes 280 souverains biens.

3 9 3] 75

Part. 1,1. 2, c. 1, Section 4 1.

[Conjecture. 11 ne sera pas difficile défaire descendre encore d’un degré et de la faire paraître ridicule. Car pour commencer en elle-même], qu’y a-t-il de plus absurde que de dire que des corps inanimés ont des


74 bis

Cf. C., 473 ; Faug., II, 86 ; Hat., XXII, 3a ter ; Mol., I, i 7 4 ; Mien., g36.

75 Cf. Facg., I, ioi ; Hat., XXV, 307 ; Mot., II, i5o ; Mich., 617.

1. Bossut a publié, à la suite des Traités sur l’Équilibre des Liqueurs et sur la Pesanteur de l’Air, quelques pages sous ce titre : « Fragment d’un autre plus long ouvrage de Pascal sur la même matière, divisé en parties, livres, chapitres, sections et articles, dont il ne s’est trouvé que ceci parmi ses papiers : Part. I, Liv. III, ghap. i, sect. net ni. » Le livre II devait contenir sans doute la discussion des hypothèses sco lastiques ; le livre III devait exposer les résultats auxquels Pascal était arrivé, si on en juge par les sujets des Sections II et III, qui nous ont été conservées : « Section II. — Que les effets sont variables suivant la variété des temps, et qu’ils sont d’autant plus ou moins grands, que l’air est plus ou moins chargé. Section III. — De la règle des variations qui arrivent à ces effets par la variété des temps». C’est à ces fragments que se réfèrent les lignes conservées dans le manuscrit. Pascal abandonna ces divisions, et condensa sa pensée dans les deux Traités, qui furent publiés en 1 663. La Conclusion de ces Traités semble avoir gardé quelque trace du fragment que nous commentons : « Il est maintenant assuré qu’il n’arrive aucun effet dans toute la nature qu’elle produise pour éviter le vide. Il ne sera pas difficile de passer de là à montrer qu’elle n’en a point d’horreur ; car cette façon de parler n’est pas propre, puisque la nature créée, qui est celle dont il s’agit, n’étant pas animée n’est pas capable de passion. » (OEuvres de Pascal, éd. Lahure, t. III, p. I24-)