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avec beaucoup d’édification et de plaisir les écrits de M. Pas cal, n’v trouvant rien qui ne soit digne de la solidité et de la piété de l’esprit de l’auteur. Je ne saurais vous exprimer la vénération que Dieu m’a donnée pour sa mémoire. Je ne doute point qu’ayant eu un si grand amour pour toute votre famille pendant sa vie, il ne le continue dans le ciel en sa faveur. Je vous supplie d’agréer que je salue M. Doinat, que je sais être lié d’une amitié très étroite avec vous. C’est une personne de laquelle en vérité je fais une estime toute parti culière. Je me recommande à ses prières : et après vous avoir demandé les vôtres et celles de votre famille, il ne me reste qu’à vous assurer que je suis très cordialement…, etc.

Signé : Nicolas, Évêque d’Alet

LETTRE DE M. DE TILLEMONT À M. PÉRTER LE FILS

Ce 3 février 1670

Monsieur, il n*est pas besoin que je m’étende beaucoup pour vous dire avec quelle reconnaissance j’ai reçu le présent de Monsieur votre père ’. Le respect que j’ai pour lui ne me


1. Avant de faire ce présent à M. de Tillemont, Louis et Biaise Périer en avaient référé à leur mère, comme on le voit par le curieux passage que cite Victor Cousin (Rapport sur les Pensées de Pascal, 3 e partie, apud Études sur Pascal, 5 e édit., p. 160) : « Nous avons parlé à M. Guelphe sur les présents que nous devons faire des Pensées : il nous a dit qu’on n’en donne guère qu’aux amis particuliers. Nous lui avons demandé s’il en fallait donner plusieurs : il nous a dit que, pour M. Arnauld, nous lui en pouvions donner deux ou trois. Voici la liste que nous avions faite de ceux qui nous sont venus dans l’esprit, dont vous retrancherez ou ajouterez ceux que vous jugerez à propos : MM. Arnauld, Guelphe, de Roannès, de la Chaise, de Tréville (qui assista à l’examen qui se fit des Pensées avec MM. de la Chaise et Dubois, et qui y donna de bons avis) ; MM. Dubois, Nicole, des Billettes, et M. le curé (de Saint-Jacques-du-Hautpas), le P. Malebranche, le P. d’Urfé, le P. Blot, le P. Dugué, frère de celui que nous avons vu à Clermont, avec qui nous avons fait grande liaison j le P. Dubois, le P. Martin, le P. Quesnel, qui est aussiforÇ