Page:Œuvres de Blaise Pascal, XI.djvu/52

Cette page n’a pas encore été corrigée

ses parens, car ses frères mesmes ne [1]croyent point en luy, mais il leur dit que son tems nestoit pas encore venu, et que, quant à eux, leur tems est tousjours prêt, que le monde [2][ne] les peut haïr, mais qu’il le hait à cause qu’il tesmoigne le mal de leurs œuvres, qu’il ne monte pas encore en Jérusalem. Mais quand son tems fut prest, il y monta aussi, Et partit de Galilée pour y aller après eux.

108. Aussi, le tems de son assomption (c’est à dire de sa mort, résurrection et ascension)[3] approchant et estant venu, il commença à affermir sa face pour aller en Jérusalem.

109. Il partit donc de Galilée et avança vers les quartiers de Judée.

110. Et comme il voulut passer par la Samarie, il n’y fut pas receu à cause qu’ils connurent qu’il alloit en Jérusalem (et la raison pour laquelle ils le refusèrent à cause qu’il alloit en Jérusalem, [4]est qu’il y avoit une dispute entre les Juifs et eux tou-

  1. Faugère propose de lire : croyoient.
  2. Correction proposée par Michaut, d’après Joan. VII, 7 : Non potest mundus odisse vos
  3. Tetrateuchus in Luc. IX, 1 :… id est, statutum tempus assumpti muneris prœdicationis et redemptionis
  4. Ms. : [et].