Page:Œuvres de Blaise Pascal, VIII.djvu/73

Cette page n’a pas encore été corrigée

SIXIÈME ÉCRIT DES CURÉS DE PARIS 57

cieté s'arme pour les défendre par cette seule raison que leurs Pères les ont avancées? C'est cependant ce qu'ils ne feignent point de déclarer comme on le voiddans Caramuel Fund. 55. p. 55i . otj il rapporte l'opinion d'un de ces Pères sur ce cas horrible, qui mérite d'estre considérée, la voicy. Le P. UAmy east pu ohmettre cette résolution; mais puis qu'il l'a une fois imprimée, il doit la soutenir, et nous devons la DEFENDRE, comme estant probable ; de sorte que ce Re- ligieux s'en peut servir pour tuer cette femme, et se conserver en honneur : Potuisset Amiens hanc resolu- tionem omisisse ; at semel impressam débet illam tueri,

ET NOS EAMDEM DEFENDERE CtC. Si l'oU pCSC Ic SCUS

de ces paroles, et qu'on en considère les conséquen- ces, on verra combien nous avons de raison de nous opposer à une Compagnie si étendue, si remplie de méchantes maximes, et si ferme dans le dessein de ne s'en départir jamais.

Nous avons voulu faire paroistre cette étrange liai- son qui est entr'eux par plusieurs exemples ; afin qu'on voye que ce qu'ils font aujourd'huy pour l'Apologie, n'est pas un emportement particulier oii ils se soient laissé aller par légèreté ; mais l'effet d'une conduite constante et bien méditée, qu'ils gar- dent régulièrement en toutes rencontres ; et qu'ainsi c'est en suivant l'esprit gênerai qui les anime, que le P. de Lingendes, qui a eu la principale direction de la défense de l'Apologie, a fait tant de démarches pour la soutenir et en Sorbone, et ailleurs; et qu'en sollicitant Messieurs les Vicaires Généraux pour evi-

�� �