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��LETTRE DE SLUSE A PASCAL
Paris, 23. Juillet i658.
Ayant esté sept à 8 jours absent pour traiter quel- ques affaires avec les. députez de TUniversité de Louvain touchant l'extension de leurs privilèges en Tetendue [?] de cest estât, j'ay trouvé à mon retour celles qu'il vous [a] pieu m'escrire en date du 5. du présent, avec un autre pacquet sans lettre, où il y avoit quelques copies de Fav- vertissement que l'on a donné touchant le problesme pro posé*.
Je vous remercie de l'une et de l'autre mais particu- lièrement de ce que vous m'avez fait part des inventions de Mons"" de Roberval lesquelles me semblent autant belles que son humeur à les tenir secrettes me semble incommode^ Cause pourquoy je vous suis très obhgé de la franchise avec laquelle vous me communiquez les vos- tres, et si j'avois le loisir de vaquer à semblables estudes et le bonheur d'y rencontrer quelque chose de considé- ration, je vous puis asseurer que je ne manquerois pas à vous rendre la pareille. Mais je ne puis espérer d'avoir jamais ny l'un ny l'autre, puis que la connoissance que j'ay de semblables matières n'excède pas celle du com- mun, et que, pour le plus, je me trouve engagé dans des estudes qui sont tout à fait contraires aux spéculations de la Géométrie.
��1. La seconde circulaire relative à la cycloïde (vide supra p. 17)
2. Vide supra, p, 1 1.
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