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��SECONDE LETTRE CIRCULAIRE RELATIVE A LA CYCLOIDE^

Gum circà ea quae de Gycloide proposuimus, duo orta esse dubia nobis Illustrissimus D. de Garcavi significaverit, bis statim occurrendum duxi- mus. Et ita occurrimus.

Prius inde oritur, quôd in proponendis nostris de Gycloide problematis [sic] bac voce usi fuerimus, in qaacunque cycloide ^ cùm tamen unius tantùm speciei Gycloidis definitionem attulerimus . Verùm nibil aliud intelleximus praeter solam illam simplicem natu-

��1. Le I g juillet i658, Boulliau écrit à Huygens (cf. supra p. 3):

Monsieur,

Je vous envoyé un feuillet de la part de celluy qui propose le pro- blème de la Cycloide, qu'il a adjousté à son premier escrit. Il y en aussi un pour Monsieur Schotten que je vous supplie de luy faire tenir et de le saluer de ma part. Monsieur Milon qui me les a mis entre les mains vous présente, etc...

Cet écrit — une feuille imprimée sans titre — est une nouvelle circulaire qui complète la lettre du mois de juin et fut envoyée sans doute aux mêmes personnes (utde in/m p. 26 note i).

2. Pascal a donné dans sa première circulaire (supra T. VII, p. 346) la définition de la cycloide ordinaire, qui est la courbe engendrée par un point de la circonférence d'un cercle qui roule sans glisser le long d'une droite. On nomme plus généralement « cycloide » la courbe engendrée par un point quelconque du plan du cercle roulant, point qui est invariablement lié au cercle, mais non forcément situé sur la circonférence. La cycloide est dite allongée (protractà) ou raccourcie (contracta) suivant que le point est pris à l'intérieur ou à l'extérieur de la circonférence.

3^ série. V 3

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