merite des écrits qu’ils pourront produire. Car je n’ay pas mis des conditions à la dispensation de l’honneur, dont je ne dispose pas, mais seulement à celle des prix dont j’ay pu disposer à mon gré.
Que s’il ne se trouve personne dans l’examen qui ait resolu les problemes, je les donneray alors moy-mesme, comme je me suis obligé par mes écrits de le faire quand le temps seroit expiré, c’est-à-dire au 1. Octobre. Et j’ay en effet déja commencé à divulguer mon calcul, que j’ay donné écrit à la main à plusieurs personnes dignes de foy, et entr’autres, à M. de Carcavi, à M. de Roberval, à M. Galois, Notaire Royal a Paris, et à plusieurs autres personnes de France et d’ailleurs tres-considerables par leur qualité et par leur science, qui ont marqué le jour qu’ils l’ont receu. J’ay crû à propos d’en user ainsi, et de ne le pas faire encore imprimer, afin que si dans l’examen il s’en trouve qui l’ayent déja rencontré, je publie qu’ils l’ont résolu avant que j’eusse divulgué ma solution ; sinon je donneray publiquement ce que personne n’aura trouvé. Et j’y adjoûteray encore les problesmes suivans, qui restent sur la nature de la Roulette, dont quelques-uns ne me semblent pas moins difficiles.
1. Le poinct Z estant donné où l’on voudra dans la Roulette simple, trouver non seulement la dimension de la ligne courbe ZA, comprise entre le poinct Z et le sommet (ce que M. Wren a resolu), mais encore le centre de gravité de cette portion de la ligne courbe.