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APPENDICE AUX PROVINCIALES 63

D. — Relation du médecin Vallant (^Bibliothèque Nationale, ms. fr. 17058. f. 440, v°)i.

Provinciales. — M'" Pascal en est Tautheur. M Despreaux les estime autant que l'on peut estimer une chose. Il dit qu'il ne se peut voir en rien plus d'esprit, qu'il commence par des choses qui semblent des bagatelles et finit tousjours par un chef-d'œuvre ; celle qu'il estime le plus c'est celle qui parle du meurtre. M'* Arnaud et M'" Nicole ont dit que c'es- toit la 7°^^ et qu'il estoit vray que c'estoit la plus belle, que la i4™^ qui estoit sur la mesme matière estoit admirable. M'^ Despreaux a encore dit qu'il trouvoit admirable celle où il montroit que la raillerie estoit une chose nécessaire, etc. Il a demandé s'il estoit seul et si on ne l'aidoit point. JVP Ar- naud et M'" Nicole ont dit qu'on l'aidoit, mais de cette sorte, que quand il avoit fait une lettre il la portoit, la lisoit devant eux et s'il se trouvoit qu'un seul de la compagnie n'en fut pas touché et qu'il demeura morne, quand tous les autres se seroient escriés, il la recommençoit et la changeoit jusques à ce qu'elle fut au gré de tout le monde, que la t6"^*^ n'estoit pas toute de luy, que d'autres y avoient travaillé, et qu'aussi elle estoit un peu rampante, et ne se soutenoit pas si bien que les autres. M' Despreaux a dit que ces [sic] pensées estoient belles, qu'elles avoient converty de certaines gens, mais que ce n'es- toit pas comme les Provinciales, qu'il les lisoit pour se délasser.

J'ay entendu cecy chez M. Ar[nau]d le 4 f[evrier i6]74.

II. — LA PUBLICATION DU RECUEIL

A. — Extraits de VAdvertissement sur les XVII. Lettres"^, où sont expliquez les sujets qui sont traitez dans chacune, 6 p. in-4°.

��1. Fragment publié par M. Ernest Jovy : Pascal inédit, T.V, Notes pathologiques sur Pascal et son entourage. Vitry-le-François, 1912, p. 25, et par le D Potel : Noël Vallant, France médicale du 25 juillet igiS, p. 268.

2. Cet avertissement fut composé, sans doute par Nicole, lorsque

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