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qui y paroisse, puisqu'ils ont rompu l'unité. Aussi il n'est pas impossible que parmy tant de Jésuites, il ne s'en rencontre qui ne soient point dans leurs erreurs, et nous croyons qu'il y en a, quoy qu'ils soient rares, et bien faciles à reconnoistre. Car ce sont ceux qui gémissent des desordres de leur Com- pagnie, et qui ne retiennent pas leur gémissement. C'est pourquoy on les persécute, on les éloigne, on les fait disparoistre, comme on en a assez d'exem- ples, et ainsi ce sont proprement ceux qu'on ne voit presque jamais*. Mais parmi les hérétiques, nul n'est exempt d'erreur, et tous sont certainement hors de la charité, puis qu'ils sont hors de l'unité.
Les Jésuites ont encore cet avantage, qu'estans dans l'Eglise, ils ont part à tous ses sacrifices, de sorte qu'on en ofPre par tout le monde pour deman- der à Dieu qu'il les éclaire, comme le Clergé de France eut la charité de l'ordonner il y a quelques années, outre les prières publiques qui ont esté faites quelques fois pour eux dans des Diocèses particu- liers; Mais les hérétiques estant retranchez de son corps sont aussi privez de ce bien; de sorte qu'il n'y a point de proportion entre eux, et qu'on peut dire avec vérité que les hérétiques sont en un si mal-heu- reux estât, que pour leur bien, il seroit à souhaiter qu'ils fussent semblables aux Jésuites.
fendre la Religion, mais vous ne méritez pas de défendre l'erreur et l'in- justice. Que Dieu par sa miséricorde n'ayant pas égard au mal qui est en moy, et ayant égard au bien qui est en vous, nous fasse la grâce que la vérité ne succombe pas entre mes mains et que le mensonge ne... » I. C'est ainsi que le Père de Trétat fut exilé à Moulins, cf. Hcr- mant, Mémoires, T. IV, p. io6.
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