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��DIX-HUITIÉME LETTRE

^AU REVEREND P. ANNAT, JESUITE.

^SUR LA COPIE IMPRIMÉE A COLOGNE LE 24 MARS 1657 3.

Mon Révérend Père, Il y a long-temps que vous travaillez à trouver quelque erreur dans vos adversaires, mais je m'as- sure que vous avouerez à la fin qu'il n'y a peut- estre rien de si difRcile que de rendre hérétiques ceux qui le sont pas, et qui ne fuyent rien tant que de l'estre. J'ay fait voir dans ma dernière Lettre combien vous leur aviez imputé d'heresies l'une après l'autre, manque d'en trouver une que vous ayez pu long-temps maintenir, de sorte qu'il ne vous

��I. A. [Escrite par l'auteur des Lettres au Provincial]. 1. WB. Sur la copie... à Cologne, manque.

3. Sous-titre des éditions postérieures à celle de 1699 : « On fait voir encore plus invinciblement par la réponse même du P. Annat, qu'il n'y a aucune hérésie dans l'Eglise : Que tout le monde condamne la doctrine que les Jésuites renferment dans le sens de Jansénius, et qu'ainsi tous les fidelles sont dans les mêmes sentimens sur la matière des cinq Propositions. On marque la différence qu'il y a entre les disputes de droit et celles de fait, et on montre que, dans les questions de fait on doit plus s'en rapporter à ce qu'on voit qu'à aucune autorité humaine. »

4. P'. [l'un].

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