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284 ŒUVRES

suite* ; Et feu M"^ l'Archevesque de Paris aussi, par plusieurs Censures. De sorte qu'il y avoit sujet d'es- pérer, que tant d'authoritez jointes ensemble arres- teroient un mal qui croissoit tousjours : Mais on fut bien esloigné d'en demeurer à ce point : Le Père He- reau fit au Collège de Clermont, des leçons si es- tranges pour permettre l'homicide, Et les Pères Fla- haut et le Court en firent de mesme à Caën de si terrible^ pour authoriser les duels, que cela obligea l'Université de Paris à en demander justice au Par- lement, et à ^entreprendre cette longue procédure, qui a esté connue de tout le monde. Le Père Hereau ayant esté sur cette accusation condamné par le Conseil à tenir prison dans le Collège des Jésuites,

  • avec defPenses d'enseigner doresnavant, cela assou-

pit un peu l'ardeur des Casuistes ' ; Mais ils ne fai- soient cependant que préparer de nouvelles matières, pour les produire toutes à la fois en un temps plus favorable.

En effet on vit paroistre un peu après ^Escobar, le P. Lamy, Mascaregnas, Caramuel, et plusieurs autres, tellement remplis des opinions desjà condam- nées, et de plusieurs nouvelles plus horribles qu'au- paravant, que Nous, qui par la connoissance que

��1. Sur ces censures, cf. la quairième Provinciale, supraT.lY, p. 2^/1.

2. PB. [terribles].

3. P. [en] entreprendre.

4. P. avec deffenses d'enseigner doresnavant, manque.

5. Sur ces requêtes de l'Université contre le Père Hérault, cf. la septième Provinciale, supra T. V, p. 58 sq.

6. P. après, Escobar.

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