FACTUM POUR LES CURÉS DE PARIS. — INTRODUCTION 263
[Pirot]. — L'Apologie pour les Casuistes contre les calom- nies des Jansénistes : Où le lecteur trouvera les vérités de la Morale Chrestienne si nettement expliquées, et prouvées avec tant de solidité, qu'il luysera aisé de veoir que les maximes des Jansénistes n'ont que l'apparence de la vérité; et qu'effecti- vement elles portent à toutes sortes de péchés, et aux grands relaschemens qu'elles blasment avec tant de sévérité. Par un Théologien et Professeur en droit Canon. Paris, 1667, 191 p. in-4o^
p. I. Si les lettres des Jansénistes n'en vouloient qu'à la doctrine des Théologiens de la Société, je me fusse contenté d'estre spectateur de leur dispute ; etj'eusse pris plaisir, à veoir confondre la calomnie par les réponces qu'a fait cette sça- vante compagnie ; où elle a évidemment convaincu les Jansé- nistes d'impostures si honteuses et si meschantes, qu'elles seroient capables de faire rougir les plus impudents Ministres de France ; si on les avoit trouvez coupables d'une si crimi- nelle lascheté. Mais toute l'Eglise est attaquée par ces scan- daleuses Satyres : le Pape, les Evesques, tout le Clergé, et particulièrement tous les Théologiens, et Canonistes y sont outrageusement traittez ; et il n'y a point de condition dans Testât séculier, depuis les Roysjuscjuesau dernier du peuple, que ces lettres ne jettent dans des embarras de conscience, qui seroient capables d'enveloper dans le desespoir, ceux qui voudroient quitter la Théologie des Docteurs Catholiques pour se conduire par les pernicieuses maximes de Port-Royal. C'est pourquoy la pieté que les Prestres Séculiers doivent à leur Mère, exige d'eux qu'ils la secourent en cette rencontre, et qu'ils facent pour le Clergé Séculier et pour le peuple ce que les Jésuites ont vigoureusement fait, pour défendre la doctrine de leurs Théologiens, et la prattique de leurs Directeurs. Il
��I. Une édition contrefaite fut publiée « à Cologne chez Pierre de la Vallée )) en i658 (338 p. in-12); elle est suivie des deux premiers écrits des curés de Paris, de leur requête aux Vicaires généraux, du factum des curés de Rouen et du Factum pour repondre au pré- tendu Factuin des Curés de Paris (128 p.).
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