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152 ŒUVRES

il faut. Il faut qu'il y ait une parfaite conformité entre le Confesseur et la Maistresse, pour réussir en leur conduite, et que la Maistresse ne permette rien de considérable, comme la Sainte Communion, des pénitences, et des prières, sans en avoir pris l'avis du Confesseur ; et aussi que le Confesseur avertisse la Maistresse de ce qu'il croit estre utile pour le bien des Enfans, afin qu'elle ne dise ny ne fasse rien, que ce que le Confesseur trouvera bon. Il faut que les Enfans ne trouvent aucune différence dans la conduite que le Confesseur et ^ la Maistresse tiennent sur elles .

i3. S'il y en avoit quelqu'une qui eust quelque peine de se confesser à celuy qui luy a esté présenté, on ne souffrira pas qu'elle en parle à ses Compagnes, mais on luy permettra de représenter sa répugnance à sa Mais- tresse, qui y donnera ordre avec la permission de la Supé- rieure, au cas qu'elle crust que "la peine fust raisonnable, et que ce ne fust point une badinerie.

i^. Nous ne touchons pas icy toutes les dispositions requises pour la Confession, et nous ne le ferons pas aussi pour la Sainte Communion, et autres exercices, parce que nous n'avons Messein que de remarquer ce qui peut estre utile en particulier pour la conduitte des Enfans.

VI

De la Sainte Communion.

I . Nous devons beaucoup prier Dieu qu'il nous fasse la grâce de donner aux Enfans une grande crainte de faire

��1. P. [leur].

2. P. [sa],

3. P. riel.

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