toutes les personnes catholiques... Nam si credi fideliter confitenti despicitur, cunctorum in dubium fides adducitur.
Gregor. lib. 5. ep. 15 [p. 351].
...Et enfin, qu'ils escoutent encore ce que ce Saint escrit dans la mesme lettre : Que nul ne doute que ce ne soit une infidelité de ne pas ajouter foy aux fidelles. NULLUS ambigit infidelitatem esse, fidem fidelibus non habere. NAM veraciter confitenti non credere, non est hæresim purgare, sed facere [p. 351].
p. 139. VI. DE LA DIFFERENCE entre les points de foy et de doctrine qu'on appelle de droit, et ceux qui regardent le fait et les personnes.
Se reduiront-ils à passer de la Foy et de la doctrine au fait de Jansenius? Mais il estoit si peu question de ce fait dans toute la controverse qui s'est agitée à Rome que ces Docteurs qu'on dit faussement y avoir esté envoyez pour deffendre Jansenius, n'en ont pas dit un seul mot devant le Pape, ny dans les escrits qu'ils luy presenterent, comme la lecture en peut convaincre les plus passionnez et les plus opiniastres [p. 357].
Et de plus toute cette question se reduisant à sçavoir si ces propositions sont de luy, ou n'en sont pas, n'est-il pas constant, que ce point de fait, comme tous les autres de cette nature, ne peut appartenir à la foy catholique qui doit estre necessairement fondée sur la parole de Dieu escritte ou non escritte, c'est à dire sur l'Escriture sainte, ou sur la Tradition, et par consequent ne peut estre allegué pour un legitime sujet de tenir des personnes qui sont tres-catholiques et tres-attachées à la communion de l'Eglise, pour heretiques et corrompües dans la foy ?
Mais s'ils n'aimoient que la verité et la pureté de la foy catholique, et qu'ils eussent un desir sincere de la paix de l'Eglise, sans estre poussez d'animosité contre les personnes, ne devoient-ils pas avoir esté plus que satisfaits de la reverence profonde que j'ay tesmoignée sur ce fait envers la Constitution du Pape, lors que j'ay dit : Que je condamne sincerement les cinq Propositions censurées en quelque livre