de la Foy ? Aussi peu; puisque vous autorisez une
maxime qui est detestable selon vous-mesmes. Mais
considerons que quand vous avez dit que cette
maxime est detestable, vous avez nié en mesme
temps qu'elle fust du P. Bauny ; et ainsi il estoit
innocent : et quand vous avoüez qu'elle est de luy,
vous soutenez en mesme temps qu'elle est bonne;
et ainsi il est innocent encore. De sorte que l'innocence
de ce Pere estant la seule chose commune
à vos deux réponses, il est visible que c'est aussi la
seule chose que vous y recherchez, et que vous
n'avez pour objet que la deffense de vos Peres, en
disant d'une mesme maxime, qu'elle est dans vos
livres, et qu'elle n'y est pas ; qu'elle est bonne, et
qu'elle est mauvaise ; non pas selon la verité, qui ne
change jamais ¹ : mais selon vostre interest, qui
change à toute heure. Que ne pourrois-je vous dire
là dessus : car vous voyez bien que cela est
convainquant ? Cependant ²cela vous est tout ordinaire.
Et pour en omettre une infinité d'exemples, je croy
que vous vous contenterez que je vous en rapporte
encore un.
On vous a reproché en divers temps une autre proposition du mesme P. Bauny, tr. 4. q. 22. p. 100³. On ne doit ny dénier ny ⁴refuser l'absolution à ceux qui sont dans les habitudes de crimes
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1 . Voir infra le second Écrit des curés de Paris, infra T. VII, p. 311.
2. B. [rien ne] vous est [plus].
3. W. ne donne pas la référence. — Cf. sur ce texte de Bauny la dixième Provinciale, supra T. V, pp. 259 et 232 sq.
4. AB. [differer].