SEPTIÈME PROVINCIALE. — INTRODUCTION 59
versité de Paris, pour descouvrir et faire condemner une doctrine prejudiciable à la vie d’un chacun et particulierement des Rois et Princes Souverains, enseignée au College des Jesuistes à Paris 1.
p. 25. .... Octavum. An, si nomini meo falsis criminationibus apud Principem, Judicem, vel viros honoratos detrahere nitaris, nec ulla ratione possim hoc damnum famæ avertere, nisi te occultè interficiam, id licitè possim ? [p. 97 et 13e Pr.].
Affirmat Bannes qu. 64. art. 7. dub. 4.addens idem dicendum etiam si crimen verum, dummodo occultum sit, ita ut secundum justitiam Legalem non possit pandere. Ratio ejus est, quia si baculo vel alapa impacta velis honorem vel famam meam violare, possum armis prohibere : ergo etiam si coneris lingua, nec aliter id possim evadere, nisi te occidam, parum id videtur referre, cum æquè lingua atque alio instrumento, mihi nociturus es. Deinde, jus defensionis extendit se ad omne id quod necessarium est, ut se quis ab omni injuria servet immunem. Monendus tamen prius esset detractor ut desisteret, et si nollet, ratione scandali non esset apertè occidendus, sed clam [pp. 97 ; 13e Pr. et 14e Pr.].
[Hermant]. — Response de l’Université de Paris, à l’ Apologie pour les Jesuites...
p. 334 de la I re édition [cette pagination est très fautive]. Le College de Caen a esté depuis peu le premier Theatre, qui a retenti de ce son espouventable ; et deux Jesuites nommez Flahaut et le Court, qui y ont enseigné la Theologie Morale depuis quelques années, et dont nous sommes prests de pro-
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1. Le procès-verbal, daté du 29 août 1643, signé par le commissaire Charles, examinateur et enquêteur pour le roi au Châtelet, relève dans un cahier d’écolier du collège de Clermont ces textes écrits en 1641 et en 1642 sous la dictée du P. Hérault, professeur des cas de conscience. Les Vérités Académiques (p. 126); la Théologie Morale (p. 12, n. VII et p. 13, n. IX) et la Seconde Apologie pour l’Université (p. 13) font allusion à ce texte. Le 3 mai 1641, le Conseil ordonna que le Père Hérault demeurât en arrêt dans la maison du collège de Clermont.
