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INTRODUCTION
I. — LA RÉPONSE AU « RABAT-JOYE ».
Le post-scriptum de la onzième Provinciale, datée du 18 août, annonçait la prochaine réfutation d’une nouvelle réponse des Jésuites. Le journal de d’Asson de Saint-Gilles (qui présente toutefois, pour cette période, de nombreuses la- cunes) nous renseigne encore sur ce point.
« 23. Aoust 1656. Ces derniers jours ont encore paru deux escrits faits par les Jesuites ; l’un contre les lettres au Provincial, intitulé Reponse aux lettres des Jansenistes, et l’autre Le Rabatjoye des Jansenistes. Le premier se plaint qu’on a falsifié 6. des maximes qu’on leur attribue dans les lettres du Provincial et met 6. impostures des Jan[senistes]. Il est aussy plein de fiel que les precedens, mais plus artificieux et plus d’esprit [sic] : on l’attribue au P. Pintereau, d’autres au P. [sic]. L’autre pretend que les Jansenistes ne peuvent tirer aucun avantage des miracles qu’il avoue se faire au P. R. parce qu’il s’en fait parmi les Juifs, les heretiques, etc. Tous les amis demandent une réponse à ce premier particulierement ; mais il y en aura à l’un et à l’autre. M. Arnauld et M. Nicole travaillent à la Ire et M. le Maistre à la 2e ».
Le deuxième écrit : Rabat-Joye des Jansenistes ou Observations necessaires sur ce qu’on dit estre arrivé au Port-Royal au sujet de la Sainte-Epine. Par un Docteur de l’Eglise Catholique, s. 1., 1656, 16 p. in-4o, discutait la vérité du miracle; il soutenait que, s’il était authentique, Dieu avait seulement voulu frapper par là les esprits des hérétiques et les ramener à la vraie croyance. On l’attribue communément au
