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les autres, la veritable opinion, et laquelle on doit suivre, est que mesme en tous ces cas on les doit absoudre. Et tr. 4. q. 22. p. 100. Qu’on ne doit ny refuser, ny differer l’absolution à ceux qui sont dans des pechez d’habitude contre la loy de Dieu, de 1 nature, et de l’Eglise, quoy qu’on ny voye aucune esperance d’amandement. Etsi emendationis futuræ nulla spes appareat. Mais mon Pere, luy dis-je, cette assurance d’avoir toûjours l’absolution pourroit bien porter les pecheurs... Je vous entends, dit-il en m’interrompant, mais escoutez le P. Bauny q. 15 2.
On peut absoudre celuy gui avoue que l’esperance d’estre absous la porté à pecher avec plus de facilité qu’il n’eust fait sans cette esperance. Et le P. Caussin deffendant cette proposition, dit p. 211 3. de sa Resp. à la Theol. mor. Que si elle n’estoit veritable, l’usage de la Confession seroit interdit à la plus-part du monde, et qu’il ny auroit plus d’autre remede aux pecheurs, qu’une branche d’arbre et une corde. O mon Pere, que ces maximes-là attireront de gens à vos confessionnaux. Aussi, dit-il, vous ne sçauriez croire combien il y en vient, nous sommes accablez, et comme opprimez sous la foule de nos penitens : Pœnitentium numero obruimur, comme il est dit en l’Image de nostre premier siecle l. 3. c. 8 4. Je sçay,
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1. Les différentes citations de ce texte que fait Arnauld mettent ici l’article : la nature ; Pascal, qui cite à nouveau ce passage dans la quinzième Provinciale, T. VI, p. 201 sq. le rétablit aussi.
2. Cf. ce texte de Bauny, supra p. 232.
3. W. p. 211, manque. — Cf. ce texte de Caussin, supra p. 238.
4. Cf. ces textes de l’Imago, supra p. 228.
