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LETTRE DE SLUSE A PASCAL

Paris, 4- Octobre iGSg.

A Mons'^ Pascal, J'ay esté très aise d'apprendre par celles qu'il vous a pieu m'escrire le 22*' d'Aoust dernier que mon livret vous avoit esté rendu, mais ma joie seroit accomplie si vostre santé vous auroit permis de le lire et de m'en donner vostre sentiment ou celuy de vos amis. Je vous la souhaite très entière [?], et je ne doute pas que tous ceux qui ont conoissance des belles choses que vous avez produit et que vous pouvez produire cy après n'en facent de mesme. Cependant depuis quelques jours nos libraires nous ont fait voir la deuxième partie des lettres de Mons'" des Cartes, où j'ay rencontré dans la Préface* que le traité de l'homme du mesme autheur se donneroit aussi au public si quelque personne capable vouloit prendre la peine d'en marquer les figures. Or, comme j'ay connois- sance d'un qui me semble très à propos, et qui comme je croy ne feroitpas de difficulté de l'entreprendre, il m'a semblé que l'interest public m'oblige à vous Tescrire pour vous prier de me vouloir informer à qui l'on devroit s'addresser a cest effect. Celuy de qui je parle est le

��I. Préface du Tome II des Lettres de W Descartes, publié à Paris en 1659. (c Que si, disait Glerselier, quelque obligeante personne, jalouse de la réputation de M'" Descartes et de la sienne propre vouloit s'offrir à ce glorieux travail, je le prie de vouloir m'en donner avis. »

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